Flash et moi...
Mes crapauds,
Je viens de terminer les illus pour l'animation, que dis-je, pour cette fameuse production digne de Luc Besson. J'ai réussi à extirper une image pour la montrer à vos yeux ébahis. Bon maintenant reste plus qu'à l'animer justement cette animation et je pense pouvoir la montrer genre fin mai ou début juin. De toute façon j'ai interêt à respecter la dead line parce que c'est pour un cabinet d'avocat. On rigole pas avec les avocats.
Etant donné qu'il n'est que 17h30, que la nuit ne va pas tomber de sitôt (et que je suis une folle), après ce post, je me mets à l'illus pour Amsterdam (pour ceux qui suivent pas, il y a toujours les archives hein, on va pas le répeter).
Bien évidemment, un choix cornélien se présente : il faut choisir entre se doucher/jouer à la play et
ne pas se doucher/ouvrir photoshop/fumer comme une merde/ et ne pouvoir ouvrir à Jennifer Beals si elle sonne.
Bin elle repassera JB, hein, on a pas le temps de batifoler aujourd'hui, noméo.
Bon alors comme la dernière fois je vais vous conseiller un autre bouquin que j'ai lu, afin de démontrer que ce boulg est aussi un boulg intellectuel.
Rubrique littérature donc :
Titre : Spermato Folie (Ca va pas faire augmenter les stats ça)
Auteur : Guillaume Cochin
Temps de lecture : 2h max (si vous avez la lecture molle)
Synopsis moulé à la bouche :
Bien évidemment je dois avertir les chiennes de garde et autres spermatophobes ou phallusophobes en tout genre hein que ce bouquin ne leur est pas conseillé, parce que ça y va sur l'asticot. C'est un petit peu la chanson de Pierre Perret en 137 pages quoi.
Néanmoins il ne faut guère se fier au titre qui pourrait être celui d'un roman de gare un peu olé olé, car, que nenni, mesdames et -ssieurs, ce bouquin, si il parle de quequette et pas n'importe quelle quéquette (celui de Guillaume le héros), est un bouquin (bis) très drôle et très tendre (j'en ai même pleuré de l'oeil à une certaine page.)
Bon, elle va nous le balancer son synopsis l'autre gourde oui ? Oh bin oui, j'arrive hein !
Alors, le gourdin en question appartient à Guillaume, masturbateur chronique depuis la toute petite enfance. Il n'a d'yeux que pour lui (le gourdin hein faut suivre) et passe ses journées à se le tripoter de long en large, si bien que sa mère, fatiguée de changer les draps 15 fois par jour, l'amène chez le docteur. Le gosse ne pouvant s'empêcher de se faire des trous dans les poches pour avoir libre accès à la chose défendue, ne s'en trouve pas moins honteux et inapte à la vie en société. Forcement, plus tard, au lieu de chercher du taf, il n'en branle pas une. Enfin si, mais pas celle qu'il faut. Il est puceau (jusque là il n'a fait l'amour qu'à sa main), et surtout totalement déprimé, jusqu'au jour où il découvre une petite annonce : une banque de sperme cherche des donneurs... Sa vie prend alors tout son sens et nous lecteurs, on rigole (et on pleure aussi j'ai dit) en lisant ce roman bien ficelé.
Aujourd'hui par contre je ne finirais pas sur une citation de Manoukian mais sur le proverbe de mon éphéméride..ah bin non le dimanche y'en a pas...